Passe vaccinal : pourquoi nous avons manifesté le 8 janvier
Avec le projet de passe vaccinal, le gouvernement compte pourrir la vie des Français et reléguer les non-vaccinés et les vaccinés qui refusent les doses de rappel au rang de citoyens de seconde zone.
Le président de la République nous l’a dit lui-même. Il nous emmerde. Ce 8 janvier, nous étions dans la rue pour lui faire savoir qu’on lui retourne le compliment. Le passe vaccinal sera introduit dans les jours qui suivront le 20 janvier. Ce qui est interdit actuellement aux non-testés (loisirs, transports inter-régionaux) le sera désormais pour tous les non-vaccinés, mais aussi pour ceux qui n’ont pas leur dose de rappel. En vérité, le passe sanitaire actuellement en vigueur est déjà de fait un passe vaccinal puisque les tests PCR ont désormais un prix prohibitif (44 € minimum) pour une durée de validité misérable. Sachant que le prix moyen d’un repas coûte 14 € au restaurant, une soirée à deux vous en coûterait au minimum 144 €. À ce prix-là, vous ne prendrez pas de dessert.
L’auto-flicage de la population sera renforcé. Les serveurs, les videurs, les guichetiers et autres vendeurs contraints d’être complices dans l’application de cette loi scélérate auront désormais le droit d’exiger un document d’identité. Gare à ceux qui ont le courage de s’y soustraire (1) : une amende forfaitaire de mille euros les attend. En ces temps d’inflation des prix et de stagnation des salaires, elle sera particulièrement salée. La note la sera aussi pour ceux qui usent de faux passes. Ils encourent 5 ans de prison à moins qu’ils se « repentent » de leurs péchés et s’engagent à recevoir toutes les piqûres du schéma vaccinal.
Le Président a dit que « nous sommes en guerre ». Il a raison. Il est en guerre contre nous. Il faut donc cesser d’être passif et contre-attaquer. Cette drôle de guerre où l’on se refuse à porter l’assaut risque d’être beaucoup moins drôle pour tout le monde lorsque les lois liberticides d’exception deviendront des lois de droit commun. Les non-vaccinés, les vaccinés sans dose de rappel et les vaccinés avec dose de rappel qui ont le sens du devoir doivent s’unir contre ce régime sécuritaire, glissant lentement et sûrement vers le fascisme. Vous êtes réfractaires, dans les faits ou dans votre for intérieur. Vous savez que cette loi est inique. Vous savez que cette crise ne finira pas ou finira mal. Vous savez que, quelque soit votre cas, vous êtes concernés. C’est pourquoi il faut être plus que réfractaire, il faut être résistant. Être réfractaire, c’est ne pas vouloir faire. Être résistant, c’est vouloir faire contre. L’iniquité de cette loi nous rend rouge de colère comme une bobine traversée par l’électricité.
Des rassemblements ont été organisés le week-end dernier dans de nombreuses villes en France, près de chez vous. Plus nous sommes nombreux, plus nous arrivons à percer la censure et la gangue épaisse et obscure d’idéologie et de propagande qui étouffe les esprits.