L'argumentaire sophistique et rhétorique fallacieux - Seconde partie
Cette vidéo est la seconde d’une série de deux vidéos qui expose les bases de la logique formelle et donne plusieurs exemples d'arguments sophistiques et rhétoriques fallacieux.
Si vous n'avez pas encore vu la première partie, nous vous renvoyons à l'article suivant.
→ À lire aussi : L'argumentaire sophistique et rhétorique fallacieux - Première partie
Dans cette seconde partie, il est toujours question d’arguments fallacieux fréquemment employés lors des débats et qu’il convient donc de connaître afin de pouvoir les détecter :
L’attaque ad hominem, qui consiste à disqualifier un argument en s’attaquant à son auteur sur la base de ses paroles, de ses actes, voire de son physique.
Le recours au progrès absolu, qui consiste à s’appuyer sur le caractère nouveau (ou supposé comme tel) d’une pratique ou d’une idée comme d’un gage de vertu ou de vérité. C’est le contraire du recours au passé.
La charge de la preuve, qui consiste à imposer gratuitement une affirmation tout en chargeant son interlocuteur de prouver que c’est faux.
Le faux dilemme, qui consiste à enfermer son interlocuteur dans un choix restreint de possibilités.
L’homme de paille, qui consiste à caricaturer la position de l’adversaire en l’empêchant de développer pour le disqualifier.
L’anecdote, qui consiste à s’appuyer sur un ou quelques faits isolés comme preuve d’une vérité générale, en dépit même des preuves rationnelles et scientifiques qui pourraient être opposées.
Le consensus par la question, qui consiste à interrompre l’interlocuteur en lui posant une série de questions l’éloignant du sujet d’origine.
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